Programme du Dimanche
Dimanche 6 Octobre - 10h00-18h00
Grand Théâtre
Casino - 1er étage
10h30-11h15 : M. Pluchard, F. Roche et J.-G.Soumy - Romans historiques
A l’ombre de la Capitelle (Presses de la Cité) : Orpheline à l’âge de deux ans, Claire a été choyée par ses grands-parents. Ces derniers voient en elle l’héritière de leur moulin à huile des bords de la Vère, au cœur des Cévennes. Ils orientent son instruction dans ce sens, sans se soucier de ses aspirations. De même, ils organisent son union avec Robert, l’héritier du moulin de l’Orviel.
Le Reliquaire d’Andréa (Presses de la Cité) : Début du XVIème siècle : tant d’ombres et de secrets autour des origines d’Héloïse qui, pour les découvrir, devient novice dans une abbaye, près de Narbonne. De rencontres insolites en troublantes révélations, la jeune femme fera la lumière sur un destin brisé auquel elle est liée.
La Passagère de l’Espérance (Presses de la Cité) : Dans une France métamorphosée de l’après-Révolution, Junon revient, seule, après un long exil en Amériques. Elle veut savoir ce qu’il est advenu du château familial et surtout de sa sœur qui, trop fragile, est restée. Une quête qui la conduira vers l’émancipation et la liberté.
11h15-12h00 : Ingrid Glowacki et Catherine Sauvat - Femmes artistes
La poète aux mains noires (Gallimard) : Marie Talbot. Femme, paysanne, bâtarde. Sculpteur. Une des plus grandes artistes du XIXᵉ siècle dont on découvre seulement aujourd’hui le talent. Sa matière : le grès, une argile particulière, utilisée par les potiers du Berry. Une terre qui, à la cuisson, devient dure comme la pierre. Rebelle à toute coloration. Brute. Éternelle. Marie Talbot choisit de représenter les femmes. Toutes les femmes. D’inscrire dans la durée leurs luttes, leurs souffrances et leurs espoirs. Dans ce texte inspiré et au moyen de la fiction, Ingrid Glowacki tente de percer le mystère de cette œuvre puissante.
Ils sont Elles (Flammarion) : Publier a longtemps été un défi pour les femmes, poussant certaines à rester anonymes ou à utiliser des pseudonymes masculins, pour éviter les préjugés contre la « littérature de femmes ». Certaines ont embrassé le secret de leur nouvelle identité, utilisant cet anonymat pour exprimer leur créativité et leurs thèmes en toute liberté. D’autres ont ainsi pu exprimer leurs préférences sexuelles pour les femmes. De Jane Austen à George Sand, des sœurs Brontë à Karen Blixen, toutes ont trouvé des moyens de s’émanciper des injonctions patriarcales et de se réinventer.
14h30-15h15 : S. Berger, S. Baron et C. Hussar - L’âme des maisons
Les chandeliers (Le Rocher) : Pourquoi Augusta, une vieille dame amoureuse de son jardin, voudrait-elle sacrifier sa maison et son atelier de bougies artisanales pour un projet de résidence dernier cri, les Villas Victor-Hugo ? Quel secret se cache derrière les épreuves qu’elle impose au jeune promoteur venu la démarcher ? Le petit pavillon en meulière a traversé le siècle, et tous ceux qui franchissent sa grille en ressortent transformés.
Désormais seule avec sa fille, madame Eliot se refuse à envisager de quitter « Les Chênes », cette belle demeure où l’accompagnent tant de souvenirs de son bonheur perdu. Elle devra se résoudre, bien à contrecœur, à la seule solution qui s’offre à elle : louer la Tour, bâtisse attenante à la maison et pouvant disposer d’un accès particulier. Voici arrivé L’étrange locataire de Madame Eliot (De Borée).
La maison aux chiens (De Borée) : C’est une maison perdue au cœur des plaines de l’Allier. Un étonnant capharnaüm, entouré de chenils. Geneviève et Francis y accueillent des enfants à l’histoire cabossée. Entre ce couple fruste et ces gamins, dans cette maisonnée organisée autour des chiens, l’amour se fraie son chemin.
15h15-16h00 : Carte blanche aux éditions De Borée – Véronique Chauvy et Christophe Grégoire
Véronique Chauvy, avec L’Insolence des Puissants (De Borée), nous conte l’histoire de Gauthier Chaslier, jeune chirurgien dévoué́ du XVIIème siècle. Un jour, deux hommes lui amènent un paysan gravement blessé, victime du seigneur local, le terrible Alcibiade de Cartier- Pansac. Il se voit alors contraint de l’amputer, le privant ainsi de son principal outil de travail, son avant-bras.
Avitius, L’empereur oublié (De Borée) : Né en Arvernie, l’Auvergne sous l’empire romain, dans une famille de grands dignitaires au service du pouvoir, éduqué́ entre deux religions et le devoir chevillé au corps, Avitus deviendra le jouet des circonstances ; après avoir guerroyé́ et louvoyé́ entre les sordides intrigues de cour, il revêtira la pourpre impériale à la fin de ta vie, une fin qui reste mystérieuse…
Coin du Curiste
Casino - Rez-de-Jardin
10h30-11h15 : Julien Bouissoux et Alain Guiraudie
C’est l’été au Jary et tout semble annoncer une saison paisible. Le narrateur, un prof d’histoire passablement désabusé, n’est pas mécontent de se retrouver en vacances anticipées suite à un gros coup de fatigue au collège où il enseigne. Mais voilà qu’il hérite de la maison d’enfance qu’il a toujours détestée, dont les clés demeurent introuvables. Récupérer le trousseau devient dès lors une obsession. Et quand le nouveau curé du village, avec lequel il s’était surpris à sympathiser, se volatilise à son tour, il doit reconnaître que quelque chose ne tourne pas rond.
Pour les siècles des siècles (P.O.L.) : Comment deux esprits peuvent-ils cohabiter dans un même corps ? Avec son nouveau roman, l’écrivain et réalisateur Alain Guiraudie sonde les joies et les émois de la rencontre absolue avec l’autre.
11h15-12h00 : Alice Hendschel et Karine Parquet
Iris et Octave (Belfond) d’Alice Hendschel : Après une longue rupture, Iris et Octave décident d’accorder une dernière chance à leur amour. Et c’est dans un petit village des Ardennes belges qu’ils trouvent refuge, le temps de sceller leurs promesses réciproques. Pour combien de temps ?
En île (De Borée) : Le quotidien d’Ida n’est qu’attente et solitude. À la conserverie, elle supervise. Dehors, elle se fait la plus discrète possible et se prépare aux retours de Jean, son marin au long cours.
La plupart du temps, Erik garde le contrôle. Il s’en tient à ses objectifs. Éviter de se retrouver à l’isolement, partir en mer. Les règles de la colonie pénitentiaire sont féroces, alors Erik baisse les yeux et il endure. Provisoirement libre à la suite d’une mutinerie, Erik trouve refuge dans la grange d’Ida.
14h30-15h15 : Michel Bussi présente Cécile Baudin
Cécile Baudin, La Constance de la louve (Presses de la Cité) Lozère, hiver 1835. Un étudiant en médecine est découvert mort devant l’asile d’aliénés qui l’accueillait en formation. Il se serait perdu dans la tempête de neige qui faisait rage la nuit précédente. Mais le juge de paix de Saint-Alban, par ailleurs lieutenant de louveterie, s’interroge sur l’étrange décès. Aidé par une infirmière de l’asile, il met au jour une série d’incohérences, et d’indices troublants.
15h15-16h00 : Carte blanche aux éditions Revoir
Avec Faustine Malaval pour Le refuge, Claire Rouby pour Dans les landes de pierres et Maricky Vialleobal pour Prune.
16h00-16h30 : Christian Degiorgi et Gérard Georges
Reconstitutions (éditions Revoir) : 6 juin 1972 à Paris. La femme d’un colonel de l’État-major des armées et sa fille sont enlevées à la sortie de l’école primaire de la fillette. Qui a commis ce rapt et pourquoi ? Le commissaire Lucca Bontempi, un fin limier du 36 quai des Orfèvres, est chargé, avec son équipe, de répondre à ces deux questions et de retrouver les deux otages saines et sauves.
Lulu Patate (Monts d’Auvergne) : Clermont-Ferrand, 1972. Un magasin de fruits et légumes tenu par un certain Lucien Béraudias, la soixantaine, surnommé Lulu Patate, connu dans sa rue pour être un râleur hors-pair. Ancien joueur de rugby, divorcé, il a engagé Lydie, accorte trentenaire et femme libre qui, après avoir fait tourner la tête à plus d’un homme dans le quartier, est devenue sa maîtresse. Mais voici qu’elle lui laisse un mot pour lui annoncer qu’elle ne viendra plus.