Programme du Samedi

Samedi 5 Octobre - 10h30-19h00

Mediathèque Jaude

Médiathèque Jaude, espace Jeunesse - Clermont-Ferrand

10h30-12h00 : Michel Bussi et Jean-Claude Mourlevat

Michel Bussi et Jean-Claude Mourlevat sont chacun des maîtres dans leur domaine, dans le polar pour l’un et en littérature jeunesse pour l’autre. Ils ont cependant beaucoup de points communs parmi lesquels la fantaisie, un goût certain pour l’humour et les clowns, l’engagement et… Ambert, ce petit village d’Auvergne qui vit naître Henri Pourrat.

Grand Théâtre

Casino - 1er étage

13h30-14h00 : Inauguration du Salon du livre

par Marcel Aledo, maire de Royat, et Louis Giscard d’Estaing, maire de Chamalières.

14h15-15h15 : Remise des Prix

Jean Anglade 2024 et Alexandre Vialatte 2024

La cérémonie de remise des prix sera suivie d’une rencontre entre les deux lauréats, Eléonore Dervieux pour le Prix Jean Anglade et son roman Et après l’été (Presses de la Cité) et Thierry Laget pour son récit L’Assemblée nationale et Moi (éditions Fario).

15h15-16h00 : Michel Bussi et Cécile Coulon

Enfant placée en foyer, collégienne rebelle, étudiante évoluant sous une fausse identité, chaque étape de la vie d’Ophélie sera marquée par une quête obsessionnelle et bouleversante. Dans une intrigue qui mêle roman d’amour et d’amitiés, récit initiatique et manipulations, Michel Bussi dessine aussi, avec Mon cœur a déménagé (Presses de la Cité), une fresque sociale inédite des années 1990.

À la tombée du jour, un jeune guérisseur se rend dans un village reculé. Sa mère lui a toujours dit :  » Ne laisse jamais de traces de ton passage.  » Il obéit toujours à sa mère. Sauf cette nuit-là. Cécile Coulon explore avec La langue des choses cachées (L’Iconoclaste), des thèmes universels : la force poétique de la nature et la noirceur des hommes.

16h00-16h45 : Aurélien Bellanger et Jean-Christophe Rufin

Avec Les derniers jours du Parti socialiste (Seuil), Aurélien Bellanger dresse le portrait sans concession de trois ambitieux au milieu des errements de la gauche tandis que Jean-Christophe Rufin, lui, dans D’or et de Jungle (Calmann-Levy), déploie toute sa puissance narrative pour nous entraîner dans un monde qui pourrait bien devenir le nôtre. Deux romans de politique fiction pour comprendre notre époque.

16h45-17h30 : Bartabas et Cédric Sapin-Defour

En 1990, Bartabas rencontre Pina Bausch et lui présente le cheval Micha Figa — le partenaire idéal, selon lui, pour révéler la personnalité profonde de la danseuse. C’est le début d’une aventure initiatique sans pareille, qui durera plus de dix ans. Un geste vers le bas (Gallimard), nous entraîne dans les coulisses de la création, et raconte ce qui peut se jouer d’irrationnel et de sublime entre l’homme et l’animal.

Son odeur après la pluie (Stock), c’est une histoire d’amour, de vie et de mort. D’autant plus instable qu’elle unit deux êtres n’appartenant pas à la même espèce : un homme et son chien. Un bouvier bernois qui, en même temps qu’il grandit, prend, dans tous les sens du terme, une place toujours plus essentielle dans la vie du narrateur.

17h30-18h15 : Olivier Bourdeaut et Murielle Magellan

Dans Développement personnel (Finitude), avec une franchise pleine d’autodérision, Olivier Bourdeaut revient sur son enfance compliquée, sa courte et chaotique scolarité et le périlleux apprentissage du métier d’écrivain. L’auteur d’En attendant Bojangles se dévoile, et sa vulnéra­bilité nous touche.

Dans La fantaisie (Mialet-Barrault) Mona, à l’issue d’une longue dépression, s’installe dans un petit appartement. Dans une cache, elle découvre le manuscrit qu’un jeune homme a dissumulé vingt ans plus tôt. Insolent et drôle, le texte lui donne envie de retrouver l’auteur. Mais que reste-t-il des jeunes gens audacieux après vingt ans de vie ordinaire ? Où ont disparu les désirs, les énergies, les fantasmes ? Où se sont perdus les éclats de rire et la rage de vivre ?

18h15-19h00 : Jean-Pierre Siméon - Poésie en lecture

Avenir, Avenirs. Un passage au pluriel pour dire une mutation radicale : depuis que l’homme pense, il a pensé, vécu, rêvé, agi face à l’Avenir, la perpétuelle continuation d’une ligne droite. Une marche dans l’éternité. Il n’y a plus d’éternité. Nous avons compris que la terre, l’humanité qui l’habite et le monde qu’elle a créé ont le destin de chacun d’entre nous : ils sont voués à la disparition. La poésie sauvera-t-elle le monde ?

Coin du Curiste

Casino - Rez-de-Jardin

14h15-14h45 : Edwige Coupez et Cécile Reyboz

Edwige Coupez, J’avais oublié la légèreté (Le Rocher)

J’avais oublié la légèreté, premier roman d’Edwige Coupez, raconte l’errance d’une mère après la fugue de sa fille. Un premier roman porté par une écriture incisive.

Un hasard suivi d’une impulsion mènent les pas de Léonore, 58 ans, dans un village d’Isère, où elle tombe sous le charme d’un terrain menacé par divers projets municipaux ou associatifs. La voilà prête à le défendre, au risque de bousculer la communauté dont elle est l’étrangère. Vers la pente (Denoël) est un roman plein de fantaisie, de tendresse et de gravité. Il est aussi une ode à la fin de la jeunesse qui serait le début d’une vraie liberté.

14h45-15h15 : Louis Chevaillier

De 1912 à 1948, les Jeux Olympiques comprenaient des épreuves d’art et de littérature. Inspiré par l’Antiquité, Pierre de Coubertin croyait essentiel d’associer écrivains et artistes à sa nouvelle religion du sport. À l’olympiade parisienne de 1924, on recrute pour les lettres des jurés prestigieux : les diplomates Jean Giraudoux et Paul Claudel, le pirate décadent Gabriele d’Annunzio, le poète Paul Valéry, la romancière Edith Wharton, les prix Nobel Maurice Maeterlinck et Selma Lagerlöf… D’anecdotes en exploits, Les jeux olympiques de littérature (Grasset) propose une flânerie sur un terrain méconnu, à une époque où l’écriture passionnait les foules autant que les prouesses athlétiques.

15h15-16h00 : Tonino Benacquista et Diadié Dembélé

En 1954, la famille Benacquista quitte l’Italie pour s’installer en banlieue parisienne. Les parents, Cesare et Elena, connaîtront le sort des déracinés. Pour la première fois, Tonino Benacquista raconte sa propre histoire, sa conquête drôle et inattendue de la langue française, et trace avec Porca Miseria (Gallimard) la lumineuse trajectoire d’un autodidacte que l’écriture a sauvé des affres du réel.

De Bamako à Paris, deux amis Manthia et Toko vivent la route de l’exil de façon très différente. Manthia, placé dans un centre de rétention administrative, se confie à son avocat grâce à un traducteur en espérant obtenir des papiers. Deux grands hommes et demi (Lattès) est sa plaidoirie autant que son histoire et celle de son ami.

16h00-16h45 : Pauline Clavière et Christophe Masson

Wunderland (Albin Michel) : La vie d’un petit village du Cantal bascule un soir de fête nationale, le 14 juillet 1977, lorsque débarquent en plein bal deux jeunes Allemandes, nimbées de mystère – et de danger. Menant l’enquête sur le village de son enfance, Pauline Clavière part pour interroger les « anciens » et faire la lumière sur cet événement, restituant au passage la beauté et l’atmosphère d’une région hors du temps.

Une passion coréenne (éditions Revoir) : Dans les années 1990, deux sœurs nord-coréennes s’enfuient de leur pays et passent au Sud. L’aînée, au caractère bien trempé, sert de manager à sa cadette, Moon, une peintre sensible et délicate. Les hasards de la vie les amènent un jour à s’installer à Clermont-Ferrand, où elles ouvrent une galerie d’art.

16h45-17h30 : Polar - Olivier Bordaçarre et Simon François

Avec La disparition d’Hervé Snout et dans sa langue incisive d’où émerge une poésie du quotidien, Olivier Bordaçarre brosse une analyse glaçante du monde du travail, du couple et de la vie de famille.

Disparition toujours chez Simon François avec La proie et la meute et la disparition de Solène, maire d’un village de Sologne, qui pourrait avoir un lien avec l’ensevelissement illégal de déchets toxiques. Un thriller mené tambour battant dans une France périphérique où la montée de l’extrême droite fait rage.

17h30-18h15 : Pierre Raufast et Fabrice Rose - Les sagas littéraires

Avec Le Dôme de la Méduse (Aux Forges de Vulcain), dernier opus de sa Trilogie bariyonique, série au ton très libre qui parfois lorgne vers une hard SF passionnante, Pierre Raufast nous offre surtout un roman d’aventures et de mystères d’une incroyable densité.

Ancien braqueur, Fabrice Rose a renoncé à sa vie d’incarcérations et de libertés. Sa trilogie – Tel père, telle fille (prix Bête noire des libraires), Le Plan et Pourchassés – est nourrie de son expérience. Avec ce dernier volume, Fabrice Rose nous embarque dans le sillage de ses personnages aux forts caractères et unis par une loyauté à toute épreuve.

18h15-19h00 : Christian Bouchardy - L’Auvergne mystérieuse et secrète

Grand arpenteur et connaisseur de l’Auvergne qu’il a photographiée et décrite, Christian Bouchardy a collecté plus de 300 sites qui sont autant de merveilles et de curiosités constitutives d’un patrimoine parfois méconnu.